Le plan de sécurisation intégré des régions du centre lancé ce matin à Ségou

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile est depuis ce matin à Ségou pour le lancement du Plan de sécurisation intégré des régions du centre (PSIRC) à savoir Ségou et Mopti. Initié en mars dernier, la mise en œuvre de ce PSIRC constituera une véritable bouffée d’oxygène pour les populations des deux régions du centre en proie à des incidents répétitifs. Le caractère intégré de ce plan s’explique par le fait qu’au-delà des dispositions sécuritaires de renforcement à mettre en œuvre, il concernera les questions de gouvernance, de développement socioéconomique et de communication.
A la suite de ce lancement, celui de Mopti aura lieu le lundi 17 avril prochain sous la présidence d’un représentant du Général Salif Traoré, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile. Pour l’exécution efficace de ce plan, les gouverneurs de Ségou et Mopti auront à jouer les premiers rôles pour le succès de cette initiative prometteuse dans le cadre des centre régionaux de coordination des opérations. Il y aura plus concrètement des pôles sécurisés de développement et de gouvernance (PSDG) dans les deux régions en tenant compte du degré d’urgence des priorités recensées . L’initiative du Ministre de la Sécurité et de la Protection civile a été vivement saluée par le Gouverneur et le Maire de Ségou. C’est pourquoi « organiser une telle rencontre au regard de l’interpellation des populations au plus bas niveau, ne peut être que salutaire», a indiqué le Maire de la ville de Ségou.
Pour sa part, le Général Salif Traoré a rappelé que la sécurité des régions du centre constitue une préoccupation majeure des plus hautes autorités du pays tout en précisant le caractère national du PSIRC, car adopté en Conseil des Ministres. La population doit se rendre à l’évidence que sa sécurité commence par elle-même a-t-il insisté avant souligner que les responsables ont la lourde tâche d’assister ces populations dont les besoins sécuritaires demeurent une priorité absolue. Il ne saurait donc avoir de dichotomie entre les populations et les responsables administratifs et sécuritaires au risque de ne pas obtenir de bons résultats dans la quête continue de la sécurité. La mise en œuvre de ce plan exige, pour pouvoir prospérer, une appropriation locale et régionale.